Sa naissance comme commencement
Le début d'une famille. Notre famille. Bastien, Louise et moi. En guise de premier article sur ce blog, sa naissance.
Après 8 mois et demi d'une grossesse qui ne pouvait pas mieux se passer - 36 passages quotidiens pour vidange de vessie c'est pas physiologique ?! - , je commence à avoir des contractions le 18 juin à 5h30. Je n'en ai eu que très peu depuis le début de ma grossesse. Alors je me dis que mon corps s’entraîne, qu'elles vont passer et que le travail commencera peut être dans quelques jours.
J'ai rendez-vous avec la sage-femme à 11h30, d'après elle, c'est le début du travail - comment ça ?! pas de coup d'essai ?! - mais ça prendra du temps. Nous rentrons à la maison et Bastien s'occupe du jardin pendant que j'essaie de me reposer entre les contractions. Finalement, il est 18h et je commence à fatiguer, les contractions sont toujours là, j'ai pris un bain mais ne suis pas soulagée, alors j'appelle la maternité et nous voilà partis !
Après examination, on nous installe dans une petite chambre, j'explique rapidement mon projet de naissance : un accouchement le plus physiologique possible , j'espère pouvoir me déplacer le plus longtemps possible, prendre des bains, et accoucher sans péridurale ... Jusqu'à 1h du matin, je gère mes contractions dans la chambre avec l'aide de mon merveilleux futur mari - ah je vous avait pas dit ?! on se marie le 9 septembre... - le ballon, on se promène, on fait le tour de l'hôpital. A une heure donc, je passe en salle d'accouchement pour prendre un bain. il me fait vraiment du bien, même si la douleur est de plus en plus intense. A partir de là, les événements sont plutôt flous, j'ai mal, je somnole entre les contractions, épuisée. On me donne un calmant, je m'assoupis à nouveau. Un orage éclate, la clim s'arrête, j'ai chaud, j'ai mal.
A 6h, la sage-femme me propose de rompre la poche des eaux, j'accepte, je veux que ça se termine. Je me rendors, et les contractions sont encore plus fortes - c'est possible ?!! - je reprends un bain. Je sors du bain quand je crois sentir la tête du bébé qui pousse ! J'ai terriblement mal mais je sens que c'est bientôt fini. Bastien
est avec moi, toujours. La sage femme nous installe. C'est le moment.
Après 40 minutes de poussée, la voilà
9h39 : C'est une fille, notre fille, notre merveille, notre Louise.